Mère Indigne n'est plus.

Mère Indigne a décidé de mettre un terme à son blogue. Je lui ai laissé une fleur:
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Ça se bouscule dans ma tête et je vois défiler rapidement, devant mes yeux, le film de ma vie de lecteur du blog de Mère Indigne. Ça ressemble un peu à:

- Comme disait un soir un certain politicien: Si je vous ai bien compris, vous êtes en train de me dire: "À la prochaine fois!"

- Je suis prêt à payer très cher pour me droguer à la MI. Ça y est, je suis en manque et j'hallucine: je vois des oursons aux yeux bandés déguerpir sous les assauts de fourmis à tête d'Eugénie.

- Je vais camper devant mon ordi pour être le premier à te relire.

- C'est pas grâve si t'arrête de bloguer: le film "Les chroniques de Mère Indigne" va être écoeurant. Un Oscar, probablement. Et c'est sans parler des produits dérivés à collectionner. Mes enfants auront un malin plaisir à jouer avec les figurines et à s'inventer des histoires indignes (à moins que ce soit moi, caché dans mon garage...)

- Je suis fini: je ne pourai plus vivre par procuration.

Le reste est un peu flou: ça coule humide en dessous de mes yeux et ça fait comme une boule de poil au fond de ma gorge.

Merci Mère Indigne pour toutes ces injections de bonheur! J'admire beaucoup la force de ta Fourmi.
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Les machines de la Mort

Le 12 avril prochain, j'amène mes enfants (lire ici mes élèves) au Cosmodôme de Laval pour la finale régionale du Défi Génie Inventif. Au programme, un massacre en règle par mes élèves et leur ingéniosité. Je dis ça en toute humilité, mais je crois que nous avons de bonnes chances de gagner: parce que lorsque t'es le meilleur prof, ben t'as les meilleurs élèves. Et c'est encore plus probant lorsque se sont des meilleurEs! Et quand t'as les meilleurs élèves, t'as les meilleures machines. J'amène avec moi 5 équipes (sur une possibilité de 23) et leurs engins. C'est une première participation pour notre école. Évidemment. j'espère que l'une de ces équipe se taillera une place pour la finale provinciale à Montréal au mois de juin. Même si on ne gagne pas, je suis déjà très fière d'eux car le défi de cette année est à s'arracher les cheveux de la tête. Je vous tiendrai au courant des résultats de cette soirée de compétition.

Les dents de Marianovitch

Marianovitch se regardant la bouche dans le mirroir - Papa, j'ai de la tourtière sur les dents!

Moi - On dit pas de la tourtière, on dit du tartre...

Mon (notre) entreprise familiale

Enseigner, c'est mon deuxième métier, un hobby parmi tant d'autres. Avant toute chose, je suis chef d'une entreprise familiale. Une PPE (Petite Petite entreprise) que je surexploite pour en tirer le plus de profits. Je partage le poste de président et chef des opérations avec ma femme: Prof Précaire. Le but premier de notre entreprise est de vivre heureux, de réaliser nos rêves et d'offrir ce qu'il y a de mieux! Nous avons atteint, le 24 janvier 2007, le nombre magique de trois employés. Dans les plans de l'entreprise, c'est le nombre maximal d'employé dont nous avons besoin pour prospérer. De toute façon, je connais beaucoup d'entreprises heureuses et rentables qui roulent à deux et même à un employé.

Il y a de ça un peu plus de 4 ans et demi, nous avons engagé, pour un contrat à vie, notre doyenne, Marianovitch. C'est elle qui a le plus de responsabilités. Lorsqu'il y aura une petite accalmie dans la production, je vous parlerai un peu plus de cette employée modèle. En avril 2004, nous avons fait entrer une deuxième employée dans notre entreprise: Miss Miü (prononcer Misse Miou). Présentement, c'est notre employé récalcitrant et nous travaillons fort pour la casser. Enfin, notre toute dernière acquisition, Beau Bonhomme (BB) n'est pas, pour l'instant, très productif. Il ne parle pas encore et commence à peine à sourire: c'est pour ces raisons qu'il travaille surtout de nuit sous la supervision de Prof Précaire (au grand désespoir de celle-ci)!

Je dois vous laisser, j'ai un gros meeting au département de la salle de bain avec Marianovitch et Miss Miü...